SIMON SPANG-HANSSEN QUARTET "NOCTIFLORE"

Depuis les années 70, le saxophoniste danois Simon Spang-Hanssen a suivi un parcours d’une grande richesse, rythmé par des collaborations prestigieuses (Andy Emler, Billy Hart ou Frank Tortiller pour ne citer qu’eux). En 2015, il sort “Stonetown Boogie”, un disque empreint d’une séduisante africanité. Il revient en 2016 avec “Ear Witness” qui fait la part belle au groove. Outre ces mélanges chaleureux, on y trouve quelques ballades dans lesquelles Spang-Hanssen fait honneur à sa réputation de grand mélodiste. Quant au morceau qui donne son nom à l’album, il est pétri d’un groove binaire bien épais et de riffs de saxophone tranchants qui débordent de funk. "Bassiste et batteur s’entendent comme larrons en foire sur des grooves espiègles .Le leader fonce en décontraction parmi ses compositions toujours épicées." (Franck Bergerot, Jazz Magazine)

Sortie en 2005, “Noctiflore”, le projet du saxophoniste danois Simon Spang-Hanssen, renaît de ses cendres pour une soirée unique au Baiser Salé ! Motifs asymétriques, explorations harmoniques, pulsations rythmiques prédominantes, improvisations ouvertes, swing omniprésent... La joyeuse liberté de ce projet musical inclut une transgression des frontières, une réjouissante manière de transcender les styles et les académismes du jazz.  

Le saxophoniste a longuement collaboré avec John Tchicai, Nguyen Lê, Andy Emler, Denis Badault, Richard Bona, Billy Hart. Il dirige cette fois un quartet de haut niveau qui met en valeur des musiciens la scène jazz européenne :  
Franck Tortiller, vibraphoniste réputé, par ailleurs brillant Directeur de l'Orchestre National de Jazz de 2005 à 2008. Il fut mais également membre du Vienna Art Orchestra et du Quintet de Claude Barthélémy entre autres... 
François Laizeau, batteur que l'on a eu le plaisir d'entendre dans de nombreuses formations, de Magma à l'ONJ (de Denis Dadault puis de Didier Levallet ), d'Emmanuel Bex à Michel Legrand, de Francois Couturier à Eddy Louis …  
Yves Torchinsky, contrebassiste au groove puissant, membre de longue date de l'Orchestre de Contrebasses. 

 

"Simon Spang-Hanssen rappelle Johnny Griffin pour la vélocité et l'impatience, Dexter Gordon pour une espèce de nonchalance mi-feinte, que dément aussitôt son côté George Adams (une certaine manière de transgresser les références par le lyrisme et l'excès.)" Franck Bergerot - Jazz Hot