MAGIC MALIK & JAZZ ASSOCIATION

Jazz Association 5tet

L'un des plus grands flûtistes du jazz français, qui a parcouru toutes les scènes aussi bien en leader (Magic Malik Orchestra, en Duo avec Minino Garay...) qu'en invité (Julien Lourau, Steve Coleman, Asa, Hocus Pocus...), revient aux côtés des nouveaux talents du jazz français issus de divers horizons pour l'album Jazz Association.
Wayne Shorter, Sonny Rollins, Clifford Brown… Pour la toute première fois, Magic Malik s’attelle au répertoire du jazz moderne ! À la tête du Jazz Association qui compte notamment dans ses rangs le brillant trompettiste Olivier Laisney (Slugged, Oxyd, Gil Evans Paris Workshop…), le pianiste américain Rob Clearfield, improvisateur naturel qui a croisé les routes de Marquis Hill, John Wetton ou encore Patricia Barber..., l’inclassable flûtiste joue cette musique qui l’a nourri, sans nostalgie et sans redite, avec son humour, sa fantaisie rigoureuse et le souvenir d’Eric Dolphy et Booker Little dans un coin de la tête. 


Le jazz selon Malik est tout sauf formaté et ne cède à aucun académisme”, JazzMagazine


Magic Malik partage en toute décontraction le répertoire des maestros qui l’ont fait grandir vers les cimes”, Culture Jazz


Magic Malik et son 5tet à Jazz à la Villette ici

 


 

Magic Malik grandit à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe où il commence la flûte à bec et la flûte traversière à l'âge de 6 ans. À 13 ans il apprend la flûte et découvre Bach, Xenakis, Ravel ou encore Stockhause. À 17 ans, il quitte la Guadeloupe pour Marseille et sort diplômé du conservatoire de Marseille avec un premier prix de flûte. Il découvre le jazz à cette même époque.

Dès sa sortie du conservatoire, il a l'occasion de jouer dans le groupe de reggae Human Spirit dans lequel il reste pendant 10 ans. Malik multiplie alors les collaborations en tant que flûtiste-arrangeur avec Lio, Teri Moïse, Laurent Garnier, Saint Germain, FFF.

En 1992 il fonde son premier Magic Malik Orchestra qui enregistre la même année sa première maquette qui paraîtra en 1997 sous le titre HWI Project chez Salam Aleikum avec 13 musiciens.

Il rencontre ensuite Julien Lourau qui tourne avec sa propre formation : le Groove Gang. En 1998 il participe à l'album City Boom Boom et intègre le Groove Gang. En 1999 Malik accompagne le Groove Gang pour une tournée de plusieurs mois entre l'Amérique du Sud et l'Afrique.

En 2000  il décide de se lancer dans un projet d’album sous son nom et reforme un Magic Malik Orchestra. Il enregistre alors l'album 69 96 chez Label Bleu. En 2003 Malik sort son double album intitulé 00-237 XP-1. Le premier disque présente un échantillon de son répertoire dans la lignée de l'album précédent mais plus jazz et plus complexe. Sur le second volume, XP-1, Malik dévoile ses premières tentatives d’échafauder une langue personnelle, cachées derrière le nom de code XP. Steve Coleman, intéressé par la démarche musicale de Malik, apparaît même sur une plage de l'album avant d’inviter Malik à le rejoindre sur l’album On the Rising of the 64 Paths. En 2004, il propose avec le Magic Malik Orchestra un album intitulé 13 XP Song's Book : treize chansons célèbres ou non vues sous le prisme de Magic Malik.