ALEXIS VALET

Talentueux musicien qui incorpore le vibraphone au centre des formations, Alexis Valet fait pleinement parti du renouveau de la scène jazz.




Diplômé du CRR de Bordeaux, il remporte avec son sextet le tremplin Action Jazz en janvier 2016 avant de s’installer dans la capitale où il suit au Pôle Supérieur de Paris les cours de Stéphane Kerecki, Bojan Z & Emile Spanyi.

Alexis devient très vite un musicien hyperactif de la scène parisienne. Sideman dans les groupes Pitakpi (Xavier Belin, Tilo Bertholo & Elvin Bironien), Shauli Einav Quintet (Bastien Ballaz, Yoni Zelnik, Guilhem Flouzat), Maher Beauroy Quintet (avec notamment Michel Alibo et Robin Anthunes) et Joachim Govin Sextet. Et très vite un habitué de la rue des lombards et des clubs parisiens où il se produit fréquemment : Duc des Lombards, Sunside, Baiser Salé, la Petite Halle de la Villette, le Nubia, Le Génie sous les Etoiles…

Au printemps 2018, Alexis Valet décide de monter son quintet dans l’optique d’enregistrer son premier album de composition. Il appelle immédiatement son pianiste fétiche et ami Simon Chivallon et entreprend de faire quelques sessions pour tester différentes rythmiques. le coup de coeur ne tarde pas, il jette son dévolu sur Stéphane Adsuar et Damien Varaillon (duo ayant joué avec Logan Richardson, Magic Malik, Fred Borey, Hermon Mehari…). Lors d’un concert au Baiser Salé, Alexis rencontre Adrien Sanchez, tombe sous le charme de sa musicalité et décide de l’intégrer au projet. Le groupe enregistre son premier disque au studio Meudon, avec trois invités de choix, des musiciens qui l’inspirent et pour qui il compose deux morceaux chacun : Magic Malik, Romain Pilon et Hermon Mehari.


"Longtemps mal-aimé pour avoir été trop employé dans les musiques dites d' "ambiance", le vibraphone a pourtant eu ses génies, de Lionel Hampton à Bobby Hutcherson, en passant par Milt Jackson. A la tête d'un quartet impeccable, Alexis Valet, l'un des rares jazzmen français à l'avoir adopté, s'attache à sa réhabilitation et semble s'acquitter plus qu'honorablement de cette noble mission." (Louis-Julien Nicolaou, Télérama)