JULIA RICHARD QUARTET



« Comment quelque chose d'aussi immense peut sortir d'un si petit être ? »
Cette question rhétorique, Julia se l'est vue poser un bon nombre de fois. En effet, l'infuence de grandes voix (Whitney Houston, Barbara Streisand, Ella Fitzgerald) et le contraste de taille entre elle et sa contrebasse ne passent pas innapercue.

C'est au détour de la pop et du jazz qu'elle s'est vue construire et se construit encore une identité de plus en plus forte et affrmée.

Chanteuse depuis son plus jeune âge, Julia est devenue aussi contrebassisste au détour d'un couloir de conservatoire en 2019 lorsque l'un de ses professeurs lui proposa quelques cours. Il ne lui laissa que 30 secondes pour répondre. Elle ne se douta pas un instant que ce « oui » instinctif qu'elle donna, démarrerait une histoire d'amour mais aussi de travail acharnée.

Depuis elle n'a cessé de travailler son instrument, allant jusqu'à 10 heures par jour, et moins d'une année après avoir commencé, elle est admise au Conservatoire Regional de Paris en cursus jazz.

Franco-mexicaine, son univers se défnit par un mélange intelligent de musique latine, d'infuences jazz telles que Esperanza Spalding, Veronica Swift, Paul Chambers, Monk, d'un univers pop où elle emprunte aussi bien à Supertramp, à Sting, qu'à Stevie Wonder. Par le passé, la chanson française a aussi inspiré son voyage (Edith Piaf, Serge Gainsbourg, Barbara) ainsi que le rock (Led Zepplin, Pink Floyd) et c'est avec une ancienne formation qu'elle a notamment pu jouer à la Boule Noire, ou encore au Réservoir à Paris.

C'est donc via toutes ces infuences qu'elle entretient aujourd'hui un style presque indéfnissable dont le liant est sa voix.

Récemment, le club de jazz le 38riv à Paris l'a accueillie pour un concert tourné autour de ses compositions, et en août elle a participé au Snap Jazz Festival en Bretagne.

Toujours entourée d'excellent musiciens, elle livre à chaque prestation douceur et sincérité.